Forum des métiers !

par Le Club Reporters

Le samedi 12 mars 2022, au collège Marcel Pagnol, a eu lieu le forum des métiers à destinations des élèves de 3eme. Cette année, le forum a été organisé en partenariat avec le collège des Bons Raisins.

Les adultes des deux établissements se sont mobilisés (personnels de direction, professeurs, parents d’élèves…) et les élèves des deux établissements ont pu être accueillis pour ce forum.

 Les enseignants du collège Pagnol étaient attendus au collège samedi 12 mars à 8h55 pour s’occuper de l’accueil et de l’encadrement du forum. De nombreux enseignants des Bons Raisins étaient également présents

 Les intervenants (dont beaucoup de parents d’élèves volontaires) ont été accueillis à 9h. (Ils avaient eu auparavant une réunion en visio pour organiser leurs interventions et répondre à leurs questions) un accueil avec café, jus de fruits et chouquettes était prévu dans le hall pour partager un moment convivial et débuter au mieux cette journée avant l’installation dans les salles.


 Les élèves étaient attendus au collège à 9h15. Chaque professeur principal a remis à chaque élève de sa classe un « livret de rencontres ». Les élèves pouvaient tous avoir des parcours différents car chacun était libre de construire son parcours en fonction de ses centres d’intérêt. Pour cela ils avaient reçu en amont la liste des secteurs d’activités avec les métiers présentés.
Le forum était organisé en 21 tables rondes avec les professionnels répartis par secteurs d’activités. Leur mission ? présenter leur métier actuel, leur parcours de formation et parcours professionnel.
Mais il y avait aussi une zone dédiée aux formations installée dans le réfectoire avec un accès libre aux stands (présence des CFA Médéric / Bâtiment / IFPM / GARAC). Ces centres de formations professionnelles ont pu faire découvrir aux élèves les formations proposées en alternance.

Au réfectoire les élèves de 3ème avaient également accès à un stand pour répondre à différentes questions sur l’orientation (atelier animé par des conseillères d’orientation et la CPE).

Seule obligation pour les élèves : chacun devait faire au minimum 3 tables rondes de son choix (d’une durée d’environ 20 minutes chacune) et 1 passage au forum en accès libre.
Plus de 220 élèves étaient attendus pour ce forum : 131 élèves de 3ème de Pagnol pour qui ce forum était obligatoire, 90 élèves volontaires de 3eme des Bons Raisins sont aussi venus, bien que pour eux la présence était facultative. A ces élèves de 3ème se sont ajoutés aussi quelques élèves de 4ème des deux collèges.

Nous nous sommes mis dans la peau de 3ème pour parcourir ce forum.

Pour une immersion totale dans notre rôle, nous avons reçu un petit livret à compléter, le même que celui remis aux troisièmes. Les élèves devaient faire trois tables rondes, et passer au forum où se trouvait, entre-autres, le stand du CIO (le Centre d’Information d’Orientation).

Qu’est ce qu’une table ronde ?
Une table ronde, c’est plusieurs tables placées de manière à ce que l’on puisse voir de n’importe quelle place l’intervenant qui nous racontait son métier et qui répondait à nos questions. A chaque entrée dans une table ronde (ou dans le forum et le CIO), on recevait un tampon pour prouver que nous y étions bien passés.

Nous avons assisté à 4 tables rondes :

Dans le pôle "restauration-cuisine", nous avons rencontré Baptiste Renouard qui a participé à Top Chef et qui est le chef du restaurant étoilé "Ochre" .

Non seulement il est le chef de son propre restaurant "Ochre", à Rueil, mais en plus il est étoilé ! A ses débuts, il est allé à Ferrandi en alternance pendant 4 ans et son salaire était, à l’époque, de 400 euros par mois. Être en alternance signifie que les élèves étudient pendant deux semaines et que les deux semaines suivantes, ils vont en entreprise par exemple. C’est pour ça qu’ils ont un salaire.
Il nous a confié qu’il était assez bon à l’école mais que ce "n’était pas son truc." Il a participé à l’émission culinaire Top Chef en même temps que l’ouverture de son restaurant, ce qui "lui a permis de faire une très bonne pub". Les horaires habituelles d’un cuisinier il y a quelques années était du 8 heure-23 heures avec 2 heures de pauses l’après-midi, mais ne vous inquiétez pas, cela a changé et aujourd’hui, c’est plus du 9 heures - 14h30, 4h de pause et 18h30-22h30 !
Au sujet de la pandémie, Mr Renouard nous a dit qu’il "avait vu le coup venir" car "les gens venaient de moins en moins au restaurant". Pour palier à cela, il a commencé à étudier l’idée de repas à emporter. Le 14 mars, les restaurants ont fermé et dès le 17 mars, il commençait déjà à adopter ce système !
Des troisièmes lui ont demandé un inconvénient et un avantage de ce métier, il a répondu :
un avantage : "on ne paye pas trop sa nourriture, et quand on sort du travail, on a plus rien a faire !"
un inconvénient (en train de changer !) : "C’est des grosses journées pas très bien payées".

Dans le pôle "service en salle", nous avons rencontré Mr Lessent. Ce dernier est commis de cuisine à "l’Auberge du Fruit Défendu" à Rueil-Malmaison.

Il s’occupe du poste des entrées et des amuse-bouche. Il y a plusieurs façons de devenir commis de cuisine :
 passer un CAP (1 ou 2 ans)
 passer un BAC pro (3 ans) en alternance (2 semaines lycée / 2 semaines entreprise)
 passer un BAC pro (3 ans) en initiale (2 semaines lycée / 2 semaines entreprise MAIS pas toujours la même)
Dans le cas de M. Lessent, il a fait un CAP puis un BAC pro en alternance. Pour trouver une entreprise, il faut déposer son CV et une lettre de motivation. Parfois, on passe un entretien.
Attention, ce n’est pas forcément facile ! Certains restaurants peuvent être très sélectifs. Un conseil qu’a donné M. Lessent : être motivé car les employeurs recherchent du personnel qualifié le plus souvent.
Il faut aussi certaines qualités, ou être prêt à travailler pour les avoir, comme être rapide et efficace. Mal s’entendre avec sa brigade pourrait aussi être un frein à son apprentissage personnel et cela pourrait rendre les journées difficiles. Il y a aussi des désavantages comme les horaires difficiles ou chocs thermiques (passer de la chambre froide aux fourneaux). Certains parents ne soutiennent pas leurs enfants : "mes parents ne m’ont jamais encouragé dans cette voie".
M. Lessent nous a dit vouloir faire ce métier car cela lui plaisait de travailler les aliments pour en faire quelque chose de bon et faire plaisir au client. Il préfère travailler les poissons et les pièces de viande. "Je préfère faire minute". M. Lessent nous a confié avoir toujours voulu faire ce métier et qu’il avait un projet : ouvrir son restaurant.
Un dernier conseil de la part de M. Lessent :
"bien choisir son entreprise et s’impliquer à 100%"

Troisièmement, nous sommes aller au pôle "Droit" où nous avons rencontré Mme Nema, une avocate de service libérale, spécialiste des droits de la Famille.

Voici le parcours à suivre pour devenir avocat(e) :
1 : Université (faculté de Droit), minimum 4 ans, master 1
2 : Faculté d’école judiciaire
3 : Passer le CAPA
Après avoir passer le CAPA, l’avocat prête serment de respecter les valeurs de la profession d’Avocat. A partir de ce moment, un avocat peut exercer cette profession librement.
Les avocats doivent accompagner les clients dans les différentes procédures judiciaires.
Les avocats peuvent se spécialiser dans un domaine en particulier.
Les avantages est que ce métier est stimulant et passionnant. Mais il y a aussi des désavantages. Ce métier est chronophage (prend beaucoup de temps) et mobilise beaucoup d’affectif.
L’avantage du domaine est de pouvoir aider, accompagner, écouter des personnes et des milieux différents. On ne s’ennuie pas et on "organise son temps comme on le veut".
Il est indispensable d’être honnête, rigoureux, persévérant et de s’accrocher, . "J’ai choisi la partie contentieux, et j’ai abandonné la carrière et le droit international". Il y a en effet de nombreux choix de métiers possibles : juge, greffier, huissier de justice... On peut en plus être formateur dans son domaine, ou être professeur d’université.
Nous apprenons aussi que la robe d’avocat est un vestige de la robe des clercs. Les bandes de fourrure servent à dire en quoi on est qualifié : par exemple, ceux qui ont 3 bandes ont un doctorat en droit, soit 7 années d’études après le bac !

Enfin, nous sommes allées au pôle "Institution et sûreté" où nous avons rencontré M.Dessens, policier, M.Dosne, militaire de l’armée de terre et M.Hidjeb, pompier "sécurité incendie".

Ce sont des métiers dans lesquels patience et sérieux sont indispensables : leurs missions nécessitent un grosse responsabilité et être SOLIDAIRES !

Pour entrer dans l’armée, il faut aller dans un CIRFA et choisir son armée ! Certains critères sont nécessaires : avoir moins de 30 ans, être français, jouir de ses droits civiques et passer une visite médicale et des tests sportifs et psychotechniques.

Pour la police, pas forcément besoin du BAC mais il faut des qualités rédactionnelles et aimer le travail en équipe. Les policiers ont tous un équipement balistique (une arme) pour favoriser le maintien de l’ordre. Certains élèves ont pu essayer les protections des policiers

Pour le service "sécurité incendie", attention, ce ne sont pas des pompiers comme on les connaît habituellement : ils vérifient la bonne conformité des systèmes de sécurité incendie des bâtiments qui accueillent du public. Indispensable pour notre sécurité !
M. Hidjeb était éducateur sportif puis s’est reconvertit. Un casier judiciaire vierge est bien sûr obligatoire pour ces professions.

La matinée est passée très vite et nous n’avons pas pu tout voir mais les intervenants que nous avons pu rencontrer étaient très intéressants !

Jeanne et Yaël, 5ème

En bonus, voici deux vidéos sélectionnées pour vous :

Sur le recrutements dans la police :
Présentation de la police nationale

Sur les pompiers :
Vidéo de recrutement des sapeurs-pompiers volontaires