Prix Gavroche : rencontre avec Jean-Claude Mourlevat

par Le Club Reporters

Rencontre avec l’auteur de Jefferson : Jean-Claude Mourlevat.

Jean-Claude Mourlevat a écrit plus d’une quinzaine romans. Il voulait écrire un roman policier pour une fois car ses autres romans étaient plutôt des romans d’action ou de science fiction, donc il voulait essayer. Quand il était petit il voulait être footballeur professionnel. Il a commencé à écrire à 40 ans, avant il était prof d’allemand. Il regrette de ne pas avoir écrit plus tôt. Parmi les livres qu’il a écrit, ses préférés sont : La rivière à l’envers, le combat d’hiver et la ballade de Cornebique. Il a mis 6 mois à écrire Jefferson.
Toute sa famille a lu ses livres.
Son personnage préféré dans Jefferson est Roxane car elle est comme sa fille, une semaine elle a les cheveux rouges et l’autre semaine elle a les cheveux verts. Presque tous ses livres sont inspirés de son enfance. Certains des ses livres sont pour adultes. Il n’ a pas d’emploi du temps pour écrire, il le fait en fonction de son imagination. Il écrit sur ordinateur mais avant il écrivait sur papier. Son passage préféré dans "Jefferson" est quand Gilbert conduit le car alors qu’il n’a jamais conduit. Il a vraiment aimé écrire Jefferson. Quand ses enfants étaient petits il leur lisait des livres de Roald Dahl, quand ils ont tout lu, ses enfants en voulaient encore, mais ce n’était plus possible, car Roald Dahl état mort... alors il leur a dit " Je vais essayer d’écrire un roman comme lui".

Il se reconnait beaucoup dans les personnages de ses romans. Il met souvent des personnages secondaires fous, délirants...

Il y a 20 ans, écrire a bouleversé sa vie. Ses livres sont traduits dans 25 langues. Un des ses livres a été inspiré d’une histoire vraie. C’est une histoire courte, sur une résistante allemande, Sophie Scholl, qui a résisté contre les nazis, a été prise et a été exécutée.

Il s’est mis à écrire car on l’a encouragé à le faire. Si ses amis ne l’avaient pas poussé à écrire, il pense qu’il serait mort sans savoir qu’il pouvait écrire...

Louise, Eléa & Charlotte